Tacna y Arica

Le week-end dernier, nous sommes allés à la frontière chilienne du Pérou pour mes histoires de visa. Concrètement, un touriste est obligé de sortir du Pérou au bout de 6 mois pour faire renouveller son visa. Pas besoin de s'absenter un nombre minimum de jours, on peut faire un aller-retour en quelques minutes.

Mais quitte à aller jusqu'à la frontière, j'en ai profité avec Paola pour visiter un peu le coin. Mais bon, en fait, il n'y a pas grand chose à voir. Nous avons atterri le samedi soir à l'aéroport de Tacna, puis nous avons pris un taxi pour aller à l'hôtel. En fait, cela eût été possible d'aller directement à Arica le samedi soir depuis l'aéroport car il y a des taxis qui proposent leur service. Le passage de la frontière est vraiment chose commune ici. Mais l'hôtel était déjà réservé et ça nous a permis de faire une pause entre le vol et la route (100 kms). En plus, on va pouvoir profiter de la procession en l'honneur de "El Señor de Los Milagros", une fête religieuse assez répondue au Pérou.

Le dimanche matin, on trace directement vers Arica avec le même taxi qu'hier. Le taximan est très sympathique, mais on se rendra compte par la suite que celui-ci nous a bien entubé sur les prix (3* fois le prix normal, mais si pour un européen, au final, ça ne paraît pas excessif)... Par contre, l'organisation est nickelle, le taxi possède les papiers nécessaire pour le passage de la frontière et on les remplit à l'avance afin d'accélérer le passage. De toute façon, en ce dimanche, en milieu de matinée, il n'y a quasi personne... Petit tour de Arica avec le taxi (vu le prix, il pouvait se le permettre...), puis il nous dépose à l'hôtel. On sort alors pour aller déjeûner, et là on constate que Arica, de plus un dimanche, c'est vraiment une ville naze. Après avoir marché un peu dans la ville en croisant des types aux allures bien louches, on déjeûne dans un restaurant où le serveur insiste bien sur le fait que le pourboire n'est pas inclu dans le prix... On finira par se poser sur une plage où les chiens, admis, font caca où bon leur semble !

Ce n'est que le lundi qu'on verra les bons côtés d'Arica en allant nous promener dans la vallée où il y a un musée archéologique à visiter ainsi que quelques ruines antiques. Le musée est bien noté par le Guide du Routard, mais de mon point de vue, il n'y a rien d'exceptionnel. Il y a environ 30 vitrines avec des objets exposés. Le seul point vraiment intéressant est que le guide papier a été traduit en différentes langues, dont le framçais.

Aux alentours de midi, on décide donc de revenir sur Tacna pour voir ce qu'on pourrait y faire de plus intéressant qu'à Arica. Passage de la frontière dans l'autre sens, le douanier me délivre un nouveau visa qui, avec la nouvelle loi, est directement valable pour 183 jours. Le principal but du voyage était d'obtenir ce visa, et ça au moins, ça a bien marché. Arrivés à Tacna, on file aux baños termales de calientes. Concrètement, c'est une source d'eau chaude où ont été aménagés des bains. Plutôt sympa ! On y déjeune aussi, j'en profite pour goûter le cui, un cochon d'Inde. Personnellement, je n'ai pas aimé. Pas beaucoup de chair et un goût assez fort.

Et finalement, on passe les dernières heures de notre voyage dans Tacna, à faire les boutiques, les dernières photos et dîner.

Quelques photos ici.