samedi 30 août 2008

Lima

Voici quelques précisions géographique sur Lima. Ci dessous, une carte avec les différents districts. Nous habitons dans celui de Miraflores, c'est au centre sur la gauche, là où il y a tous les petits districts.


Pour bien comprendre la grandeur de la ville, la plupart du temps je ne circule que dans les petits districts du centre. Rien que pour les trajets entre ces districts cela peut prendre entre 10 minutes et 1 heure 30. Et en fait, nous ne sommes sortis que deux fois du centre de Lima, une fois pour aller à Pachacamac (en fait le site de Pachacamac se situe dans le district de Lurin), et une autre fois dimanche dernier pour aller à Cieneguilla (au centre à droite). Pour aller dans ces districts, il faut compter entre 1 heure et 2 heures. Pas beaucoup plus que pour les petits trajets en fait car, dans ce cas, on prend les grands axes routiers.

Cieneguilla est un district fort sympathique, pas très peuplé, mais les zones non peuplées ressemblent plus à du désert qu'à de la forêt. C'est le problème des alentours de Lima, c'est assez sec... En fait, ce district possède une seule vraie attraction, c'est une petite rivière auprès de laquelle ce sont installées plein de bases de loisirs qui proposent déjeuners champêtres et divertissements. Pour cette première fois, nous nous sommes contentés de découvrir les lieux et de manger des grillades, mais on va sûrement y retourner bientôt avec plus de monde pour tester une des bases de loisirs. Autre avantage d'aller à l'intérieur des terres, il y a beaucoup plus de chance de trouver du soleil, car le brouillard de Lima se situe principalement en bord de côte.

Arroz Tapado

Voici ce que ça donne quand Paola cuisine :


C'est un "arroz tapado", c'est à dire qu'il y a du riz en dessous, du riz au dessus et de la viande hachée entre les deux. Et en options, olives et raisins. C'est plutôt bon ! ;-)

vendredi 29 août 2008

Vol d'Autoradio

L'évènement ne date pas d'hier et je n'avais pas pris la peine d'en parler, mais en regardant les photos qui trainaient sur mon appareil, j'ai retrouvé celle-ci :


La miss s'est faite voler sa façade d'autoradio, devant la façade de la maison de ses parents, tandis que nous étions tranquillement à l'intérieur ! Evidemment, personne n'a rien vu ni entendu, ni même les gardiens qui sont payés pour surveiller 24h/24... Je vous rassure, la vitre a été changée depuis.

Et comme un malheur n'arrive jamais seul, quelques jours plus tard, elle (la voiture) se faisait prendre en sandwich lors d'un freinage brutal. Paola s'était arrêtée à temps, mais celui de derrière non, et en la poussant elle a aussi touché la voiture de devant ! Heureusement, la vitesse était faible et il y a juste eu quelques égratignures (je parle de la voiture là aussi).

jeudi 28 août 2008

Le Gène Egoïste de Richard Dawkins

Je suis en train de lire "Le gène égoïste" de Richard Dawkins, et bien que je n'ai pas encore terminé le livre, je peux déjà vous le conseiller ! Ici, un article sur la théorie.

Ci-dessous, un passage que j'ai trouvé très intéressant (se rappeler que le livre a été écrit en 1976) :

Il s'agit d'une hypothèse très attrayante, parce qu'elle concorde bien avec ce que les individus humains devraient faire. L'humanité a trop d'enfants. La taille de la population mondiale dépend de quatre choses : les naissances, les décès, l'immigration et l'émigration. Si l'on prend toute la population mondiale, il ne se produit pas de phénomène d'immigration et d'émigration, et il nous reste donc les naissances et les décès. Aussi longtemps que le nombre moyen de bébés par couple sera plus grand que deux, survivant assez longtemps pour se reproduire, le nombre de bébés vivants aura tendance à augmenter de plus en plus avec les années. Dans chaque génération, la population, au lieu d'augmenter avec un taux fixe, augmente de quelque chose qui ressemble plus à une proportion fixe de sa taille. Puisque cette taille s'auto-agrandit, l'incrément augmente également. Si on laissait ce genre de croissance se reproduire sans rien faire, une population atteindrait des tailles astronomiques d'une manière très rapide.
Par ailleurs, il est une chose dont même les gens qui s'occupent des problèmes de démographie ne se rendent pas compte, c'est que la croissance de la population dépend du moment où les gens ont des enfants, ainsi que du nombre de ces derniers. Puisque les populations ont tendance à augmenter selon une certaine proportion par génération, il s'ensuit que si vous espacez les générations, la population augmentera à un taux annuel moins rapide. La phrase de Banners : "Arrêtez à deux enfants!" pourrait aussi se lire : "Commencez à trente ans" ! En tout cas l'augmentation de plus en plus rapide de la population promet de sérieux problèmes.
Nous avons probablement tous vu des exemples de calculs étonnants que l'on peut utiliser chez soi. Par exemple, la population actuelle d'Amérique latine tourne autour de trois cents millions d'âmes, et déjà un grand nombre d'entre elles sont dénutries. Mais si cette population continuait d'augmenter avec le taux actuel, cela lui prendrait moins de cinq cents ans pour que les gens, entassés en position debout, forment un solide tapis humain recouvrant tout le continent. Cela risque d'arriver même si nous supposons qu'ils sont très maigres - hypothèse pas si irréaliste que cela. Dans mille ans, ils se tiendraient sur les épaules les uns des autres, en montagnes hautes d'un million d'invidus. Dans deux mille ans, cette montagne de gens atteindrait les limites de l'univers connu.
Il ne vous aura pas échappé que ce n'était qu'un calcul hypothétique ! Cela ne se passera pas vraiment ainsi dans la réalité, pour des raisons très pratiques. Celles-ci ont pour nom la famine, les maladies et la guerre; ou, si nous avons de la chance, le contrôle des naissances. Il ne sert à rien de faire appel aux progrès de l'agriculture - "les révolutions vertes" et autres. Les augmentations de production de nourriture peuvent résoudre temporairement le problème, mais il est mathématiquement certain qu'elles ne pourront représenter une solution à long terme; évidemment, à l'instar des progrès médicaux qui ont précipité la crise, il se peut même qu'elles aggravent le problème en accélérant le taux d'expansion de la population. Il est une vérité d'une logique implacable selon laquelle, s'il n'y a pas d'émigration massive dans l'espace au moyen de fusées décollant au rythme de plusieurs millions par seconde, les taux de naissances incontrôlés vont mener à des taux de mortalité effroyablement importants. Il est difficile de croire que cette simple vérité ne soit pas comprise par les responsables qui interdisent à leurs semblables d'utiliser des méthodes contraceptives efficaces. Ils expriment une préférence pour les méthodes "naturelles" de limitation de population, et c'est ce qu'ils vont justement finir par obtenir. Le nom de cette méthode est la famine.

Problème de Connexion Internet

Depuis 2 jours, nous avons de problème de connexion à l'appartement, et après de multiples appels à Telmex, nous en savons enfin la cause : défaut de paiement ! C'est pas vraiment qu'on essaye de tricher, le problème est que nous n'avons jamais reçu la facture... Est-ce la faute à Telmex, à la poste locale ou aux gardiens de l'immeuble, cela n'a pas vraiment d'importance pour nous, ce qui compte c'est de récupérer le service le plus vite possible car c'est quand même très gênant de ne pas être connecté au reste du monde. J'avoue, je crois que je suis dépendant d'internet !

Bref, il y a un autre point dont je voulais parler à propos de ce problème. Dès que nous avons constaté que nous n'avions plus accès à internet, nous avons contacté Telmex. Le premier appel date de lundi dans la soirée, et nous les avons appelé 4-5 fois depuis, et c'est seulement au dernier appel que la personne nous a donné la cause réelle du problème, c'est à dire la suspension de la ligne à la suite d'un défaut de paiement. Et c'est ça que je voulais mettre en avant. Il semblerait donc que chez Telmex, il y ait une personne sur cinq (voire plus) qui soit vraiment en mesure d'identifer concrètement la source d'un problème ! Et ce qui me fait encore plus peur, c'est que je pense que ce n'est pas spécifique à Telmex mais qu'il est fort probable que l'on puisse généraliser le problème en disant que dans toutes les entreprises il y a un faible pourcentage de salariés réellement compétents. J'ai récemment lu un article sur ce sujet lié au domaine de l'informatique, ça fait réfléchir...

jeudi 21 août 2008

Prorroga de Visa bis

Et hop, j'ai fait aujourd'hui ma deuxième prorrogation de visa. Je peux donc rester ici jusqu'à la fin de l'hiver, ou de l'été pour ceux qui vivent dans l'hémisphère nord, c'est à dire jusqu'au 21 septembre. La démarche a été encore plus rapide que la première fois, à peine dix minutes. Et j'ai même pu régler les deux taxes en soles alors que la première fois il m'avait fallu des soles et des dollars.

vendredi 15 août 2008

Feliz Cumpleaños Hermanita !

Joyeux anniversaire à ma petite Chloé qui rentre cette année dans la vie active en tant que professeur ! Je lui souhaite plein d'élèves tout gentil !

De mon côté, pas grand chose à raconter. Depuis mon retour de Iquitos, en dehors de l'emménagement dans l'appartement avec Paola, la vie est assez calme. Je ne travaille pas, donc beaucoup de temps libre, voire un peu trop... J'en profite pour apprendre la comptabilité péruvienne et faire un peu de prospection, locale et internationale.

Paola, de son côté, va suivre un cours gratuit dans une faculté pour apprendre les nouveaux tests inventés ces dernières années dans le domaine de la psychologie.

Le week-end dernier, Ornella et Gustavo sont venus à l'appart. On a pu inaugurer mon jeu de Jungle Speed. Et avant-hier nous sommes allés voir Wall-E au cinéma avec eux. C'est un dessin animé futuriste plutôt bien réussi. Seul bémol, j'ai trouvé que la scène dans le vaisseau spacial n'était pas très bien faite, trop cacophonique à mon goût.

Un point rapide au niveau de mon visa. Après quelques difficultés d'organisation, j'ai fini par me faire envoyer les papiers français dont j'ai besoin ici pour obtenir mon visa de travailleur (si le gouvernement m'accepte). Merci Fred ! ;-)

Voilà pour les news, j'espère que vous passez de bonnes vacances en France, et méfiez-vous des tornades ! Ici, c'est toujours brumeux, un peu monotone...

jeudi 14 août 2008

8 Optical Illusions & Visual Phenomena

These pages demonstrate visual phenomena, and »optical« or »visual illusions«.

Peter Principle

The Peter Principle is the principle that "In a Hierarchy Every Employee Tends to Rise to His Level of Incompetence."

vendredi 1 août 2008

Regreso de Iquitos

Me voici de retour de mon voyage à Iquitos avec Paola, Mary et Edwin. Voici comment il s'est déroulé.

Jour 1 (vendredi 25 juillet)

Décollage de l'Airbus A319 du vol LP372 à 11h20 depuis l'aéroport international Jorge Chavez de Lima-Callao. Atterrissage à 13h à l'aéroport international Coronel Francisco Secada Vignetta de Iquitos. De là, direction l'hôtel Marañon, au centre de Iquitos, avec la navette de l'hôtel. On récupère les chambres réservées par Edwin depuis Lima, puis direction le malecon pour déjeuner notre premier plat local, cecina con platanos fritos. Ensuite, nous réservons notre périple dans la jungle, du dimanche au mardi. Nous en profitons aussi pour planifier une sortie pour aller voir des tribus indigènes près de Iquitos. L'après midi, nous nous promenons dans le centre ville, et je déglutine un demi litre de glace avec différents parfums. Le soir, nous envisageons d'aller dans une première discothèque, mais celle-ci subit une manifestion de personnes qui considèrent que son gérant fait trop de bénéfices et qu'il devrait partager ceux-ci. Je ne sais pas comment ça a fini, nous nous sommes rabattus sur une autre, un peu plus éloignée, avec un cadre sympathique mais une musique qui ne nous a pas inspiré.

Jour 2 (samedi 26 juillet)

Réveil galère, j'ai très mal digéré la glace de la veille et j'ai donc droit à mes premiers maux d'estomac depuis que je suis au Pérou ! Vers 11h, nous retrouvons notre guide pour la journée et nous partons direction les tribus indigènes. Là, nous faisons 3 visites, une première tribu avec danse et essai de sarbacane, une seconde tribu avec deux danses, et enfin la visite d'un mini zoo avec singes, anacondas bébés caïmans, tortue, etc, et dégustation d'une boisson aux 7 racines avec un degré d'alcool non identifié mais assez élevé. Globalement, c'est un peu trop commercial à mon goût, 10S chaque visite, même si c'est pas grand chose en euros, ça fait vraiment entubage de touristes. D'ailleurs, même les tribus disent qu'elles font ça pour le business... Nous déjeunons ensuite dans un restaurant fort sympathique qui ne lésine pas sur la quantité, mais malheureusement pour moi, je dois jeûner en attendant que ça aille mieux. L'après-midi, nous sommes allés faire un peu de shopping au marché de Belen, pour acheter des lampes et des panchos en plastique pour la pluie. Le soir, nous avons dîné dans un "menu", je me suis contenté d'un plat de riz, mais ça allait déjà mieux.

Jour 3 (dimanche 27 juillet)

Départ pour la jungle ! Lever à 7h, douche et petit déjeuner à l'hôtel, puis rendez-vous à l'agence de voyage pour partir en bus, direction Nauta, où nous arrivons après une heure de trajet. De là, nous prenons une grande barque qui nous dépose à Puerto Miguel après deux heures de navigation, et enfin une petit barque jusqu'à un campement. Là, nous déjeunons et nous nous préparons pour aller passer la nuit dans la jungle. Nous reprenons donc une petite barque qui nous emmène sur un site connu par nos deux guides (Luis et Milton ou Nilton) où nous installons nos hamacs et mousticaires. Les guides nous préparent alors le dîner, spaghettis et oeufs, puis nous partons ensuite pour une ballade nocturne à la "chasse" au caïman. Nous reviendrons bredouilles, il faut bien comprendre que dans la nature, c'est pas comme au zoo, les animaux ont plutôt tendance à se cacher...

Jour 4 (lundi 28 juillet)

Réveil matinal, si on peut appeler ça un réveil, car il n'y a pas vraiment eu de nuit. Dans la jungle, il y a plein d'animaux qui vivent la nuit et qui font tout plein de bruits. Ce n'est pas le même type de bruit que l'on entend en ville, mais c'est tout aussi désagréable pour dormir. Petit déjeuner avec pain de mie et oeufs brouillés et c'est parti pour une promenade en forêt. Pas d'animaux à l'horizon alors les guides agrémentent la ballade avec des explications sur les plantes. Nous goûtons à une sève d'arbre qui est censée guérir de la fièvre et nous buvons de l'eau retenue par une racine-liane d'une autre espère d'arbre. Nous sommes ensuite retournés au campement pour déjeûner, et l'après-midi nous sommes allés en petite barque sur un site où il y a des monos (singes). Dès que nous avons sorti le pain, ils ont accourus ! Il faut se méfier un peu car ils aggripent tout, mais globalement ça va, c'est surtout la nourriture qui les intéresse. Il y en avait même un tout petit trop mimi, voir les photos. Puis retour au campement pour y passer la nuit.

Jour 5 (mardi 29 juillet)

Journée repos, nous petit déjeunons vers 11h, déjeunons vers 12h et départ du campement vers 13h, direction Puerto Miguel où nous faisons une visite rapide du village, surtout pour aller voir des grands nénuphars. Nous reprenons ensuite la grande barque, direction Nauta, d'où nous rentrerons à Iquitos en voiture-taxi. De retour à l'hôtel, nous posons nos affaires et le soir nous dînons tranquillement dans une pizzeria Antica. Sans Edwin, car lui est parti faire la fête avec deux chicas qu'il avait rencontré le premier jour, sacré chenapan !

Jour 6 (mercredi 30 juillet)

Dernier jour à Iquitos, nous préparons nos affaires et vers 11h nous partons pour QuistoCocha, une mini réserve avec un petit zoo, une plage avec possibilité de beach volley, et deux restaurants. Nous déjeunons notre dernière spécialité régionale, un poisson nommé Paiché, puis nous visitons le zoo et nous promenons en prenant notre temps. Nous quittons QuistoCocha vers 17h30, direction l'hôtel pour récupérer les bagages et enfin direction l'aéroport de Iquitos pour prendre le vol LP371 de 20h35, direction Lima.

Remarques

Iquitos, c'est un autre Pérou. A l'arrivée, il faisait 33° (17° à Lima), un taux d'humidité très élevé, et surtout, une population beaucoup plus pauvre et moins déeloppée. Par exemple, ça doit faire seulement deux ans qu'ils ont internet et la téléphonie mobile. Ici, on voit bien le problème du développement au Pérou où le gouvernement concentre ses investissements principalement dans la capitale. Résultat, Lima est surpeuplée et a de gros problèmes de pollution, tandis que la province est délaissée. Seul point positif, pour un touriste, la différence est marquante.

Les photos ici. Une carte détaillée ici.